jeudi 17 décembre 2015

Premiers pas en Colombie...


65, c'est le nombre d'heures passées dans le bus qui nous a amené de Lima à Cali en Colombie.
28, c'était la moyenne d'âge dans le bus et 14, l'age mental de la plupart des colombiennes présentes. Autant vous dire que nous somme arrivé relativement fatigués!
Environ deux pauses repas par jour et le reste du temps assis dans notre siège à voir une 15aine de film et à profiter du wifi dans le bus (pas sur sue cela soit deja arrivé dans les bus francais!) pour surfer sur internet.
Petit stress au moment de sortir du Pérou car j'avais égaré un papier de l'immigration que je ne devais pas perdre. Je m'en sortirais avec juste une amende de... 1€35!
Le voyage en soit ne fut pas hyper intéressant. Regarder par la fenêtre finit par être lassant du moins pour la partie péruvienne car le nord du pays est relativement désertique. 
La traversée de l'Équateur en 23h nous à cependant permis, lors d'une pause repas de voir du vert, du tropical et du "reste ici tu vas te plaire".
Mais bon, il fallait bien remonter dans le bus une fois le repas fini...

L'étape suivante fût la ville de Cali, capitale de la Salsa.
Comme l'ami de Sonia qui devait nous héberger  ne nous répondait pas, nous avons été directement dans un hostel car nous avions vraiment besoin d'une douche et d'un lit un vrai!!!

Situés face au parc San Antonio, nous y avons passé pas mal de temps de voir comme de nuit à regarder les gens venir passer du temps en famille, jouer de la musique ou encore regarder des comiques qui s'y produisaient.

C'est dans ce même quartier que nous avons goûté notre premier café colombien. Et je confirme, il est très bon!!!
les deux nuits suivantes furent passées dans la maison de Christian, un couchsurfeur nous ayant accepté.
La ville de Cali en dehors du quartier San Antonio n'est pas extraordinaire et de plus n'inspire pas un sentiment de grande sécurité. Nous sommes donc pas mal resté chez Christian à se cacher de la chaleur (un bon 35C au plus fort de la journée). Nous avons quand même été y soir verifier que le capitale de la Salsa était ici. Ce n'est donc pas une légende!! Ca danse de partout et une fois entré dans un de ces nombreux bars à Salsa, on a laissé prendre par la bonne ambiance qui y teigne. De nombreuses personnes y viennent pour y danser plus que pour y boire. Et autant vous dire que ca danse bien! De dieu! C'est magnifique à voir. Laura,la copine de Christian la donné une leçon sur le bord de la piste. J'arrive à faire des pas basiques mais il me manque un paquet de leçon avant de pouvoir me lancer sur la piste!!

On pensait ensuite aller faire un crochet par Bogota, la capitale, mais entre temps nous avons eu vent d'un village qui serait le Samaipata colombien. C'est donc naturellement que nous sommes allés à Salento à 3h au nord de Cali.
Et en effet, il y avait du Samaipata dans l'air. Bon un peu plus touristique quand même mais néanmoins bien sympa. Nous y avons passé 4 jours. Principalement à dormir pour Sonia qui a souffert d'un trop coup de chaleur avec pas mal de fièvre. Du coup on aura pas vu la vallée de Cocora, haut mieux touristique de Colombie. Mais bon, il y a des palmiers partout!

Salento est un mieux incontournable de production de café. Nous sommes donc allé visité la finca de Son Eolas à une petite heure de marche du village.
Visité très intéressante nous apprenant les différents de cafés le grain rouge c'est l'arabica et le jaune le colombien. A moins que ca ne soit l'inverse...
Les bananiers sont utilisés pour donner de l'ombre, distribuer l'eau présente dans son tronc pendant la saison sèche et nourrir le sol à sa mort (car la banane est une plante et non un arbre. Une fois le régime donné la plante meure)  
Dans cette finca, les pieds de café  donnent pendant environ 16 ans avant quˋil ne soient changés. (Mais ils peuvent produire pendant 25 ans)
Les 800 pieds sont récoltés deux fois par an. Fait à la main, cela prend généralement 3 mois. 
Ensuite séparé de leur "peau", les grains sont laissés à massérer une nuit puis séchés avant d'être tostés pendant une heure au feu de bois  (plus le grain est tosté et plus le café des fort et peu concentré en cafeine)  il est ensuite moulu (ou pas) et vendu aux visiteurs de la finca où alors exporté vers l'Europe où les Etats-Unis.  
Et autant vous dire que ce café déchire niveau sauveurs!

Minute culture terminée!

De Salento nous sommes ensuite allé en direction de Medellin. 10h de bus contre 5 normalement à cause de travaux et divers accidents. On a bien souffert de la chaleur mais on en a pris plein la vue en traversant un des 3 cordillères (la cordillère des Andes de divisé en 3 en Colombie)  

Medellin est une ville magnifique où il faut bon y vivre!
Je pense que les colombiens sont les gens les plus éduqués que j'ai jamais vu. Vous demandez votre chemin à quelqu'un et il arrête de faire ce qu'il etait en train de faire pour vous y emmener. Incroyable!  A tel point que ca devient gênant de demander un renseignement!

J'ai attaqué mon volontariat  comme barman dans un hostel  et sonia le sien dans une ONG. 

Je vous ferais un article sur Medellin et ses alentours d'ici quelques semaines. 

En attendant, les photos de la Colombie sont en ligne! 

Photos de la Colombie

9ème et sûrement dernier pays en Amérique du Sud (à moins que j'arrive à aller explorer l'Equateur...), voici les photos de la Colombie!


mercredi 2 décembre 2015

2 mois à Lima

Et voilá! Déjà deux mois de passé à Lima. Le temps passe vite. Si vite que je n'ai pas écrit sur le blog depuis un petit moment. Désolé mais le fait est que de me poser me donne moins envie d'écrire (en plus du fait qu'en statique la vie est moins trépidante). Je vais donc essayer de combler ce retard mais je vous préviens, les articles sur le blog risquent de se faire rare...


j'avais donc fini par trouver un travail en tant que livreur de bière. J'ai passé un superbe moment á effectuer ce travail. Certe très physique pour mes petits bras pas musclés (tout mon corp en fait!) j'ai quand même sû apprécier ces heures dans les embouteillages au volant de ma coccinelle d'antologie.
Et que dire de la conduite des péruviens... un vrai régal pour les oreilles et pour les yeux. Un pilotage tout en finesse, une délicatesse dans chaque manoeuvre et un fair play au volant qui ferait palir un parisien!

Nan en vrai j'ai vraiment aimé ce travail physique et stressant. De plus l'ambiance du travail était plus que chouette. Malheureusement, la coccinnelle à eue raison de moi. Le passage de la première relevant du combat permanant et le chargement de caisses de 15 Kg à l'arriere de la voiture en passant par la porte avant (pas de coffre) ont eu raison de moi. Une douleur insuportable au dos et aux côtes m'a obligé à du repos apres 5 scéances chez le kine. C'est donc avec regret (pour moi comme pour l'equipe avec qui je travaillais) que j'ai du prendre du repos à la maison.
Enfin du repos.... à vrai dire j'en ai pas pris car apres avoir passé 10 jours à déplacer la collection de valises (pleines....) que comporte cette maison, j'ai du enchainer sur de la peinture.
Et quand la peinture est finie et que tu te dis que, enfin, tu vas pouvoir souffler et bien non, le réservoir de 1000L d'eau qu'il y a sur le toit decide de se mettre à fuire en pleine nuit. Du coup épongeage, coupure d'eau et changement d'un réservoir et toutes ses connexions, le tout avec un plombier peruvien on ne peu plus compétent. Mais bon ca a fini par être rêglé, du coup j'ai pu m'occuper du robinet de l'évier de la cuisine qui gouttait fourbeusement...


Bon on a quand même trouvé le temps pour fêter mon anniversaire et celui de Sonia et avons profité de l'aménagement de deux chambres suplémentaires pour accueillir un ami de Sonia qui est devenu notre colloc'. Tout doucement la maison prend donc vie...

J'ai pu, après de quelques essais infructueux en Argentine, rencontrer de nouveau Martin, un argentin que j'avais rencontré en Espagne au moment de traverser le détroit de Gibraltar. C'est donc deux ans après avoir traversé ensemble vers l'Afrique que nous avons pu nous revoir. Retrouvailles aussi avec Sebastian et Martin, rencontrés à Samaipata quelques mois plus tôt. Quant à Matias, compagnon de travail de la Patagonie, il m'avait hébergé chez lui á Santiago, j'ai pu lui rendre la pareil...

Nous apprécions réellement la cuisine après des mois sur la route à manger sur le pouce.  Chicha morada, gâteaux, ceviche, lomo saltado,... Nous innovons et tentons des spécialités culinaires du pays. Un régal!
Nous prenons aussi le temps d'aller dans le centre de Lima ,(a 1h de la maison en bus) profiter de ses rues piétonnes. 

Bref, deux mois bien chargés, dont les journées et week end étaient occupés à de la manut'. J'ai quand mêmes pu cette semaine souffler et commencer à profiter un peu. Chose que j'avais toujours voulu tester sans le faire, je me suis mis à des cours de yoga afin de voir si ca me plaisait.  Bon par contre j'ai merdé parce que j'ai choisi un classe de yoga Bikram. Autrement dit, 90 min d'effort (et attention c'est pas des petits exos d'assouplissement à la con hein) dans une salle chauffée à 45C et 40% d'humidité. J'en ch** bien mais ca relaxe!

Vous l'aurez compris, pas grand chose de trépidant á vous raconter après ces deux mois ici. c'est pour ca que je me pose la question de réduire la fréquence des articles.

D'ici quelques heures, nous montons dans un bus direction Cali en Colombie. 60 heures d'une traite pour ensuite rallier Medellin où un volontariat attend Sonia pour deux mois. J'y ai pour ma part trouver un volontariat dans un hostal. 3 jours de travail et 4 de repos en échange d'un lit toute la semaine. 
L'idée est d'y passer les fêtes avec, normalement, quelques amis voyageurs rencontrés sur la route qui s'y trouveront aussi à ce moment là...

Eh au passage, merci pour la barre des 100.000 visites sur le blog atteinte. Ca me fait bien plaisir!!


Seulement quelques photos en ligne cette fois là...

Je vous laisse vous consoler en allant voir les photos de la plateforme que l'on avait fait dans un arbre en Bolivie et dont je n'avais pas les photos au moment de la publication de l'article!

mercredi 21 octobre 2015

C'est pas le Pérou!

De retour de l'île du soleil après une belle nuit sous les étoiles, nous avons mangé notre dernière truite du lac Titicaca avant d'aller faire les formalités de sortie de Bolivie. 
Un coup de tampon plus tard et 100m de marche, me voilà entrant au Pérou en compagnie d'une péruvienne!
Puno, au bord du lac Titicaca toujours, sera notre première escale dans ce nouveau pays. Logé par de la famille de Sonia, j'ai reconsidéré la notion de "famille". En effet, c'est chez la tante de la femme du frère de la mère de Sonia que nous avons passé une nuit. Je vous explique pas le bordel que doit être leur arbre généalogique!!
Puno est pas hyper fofolle comme ville. Une jolie place et toujours ce lac immense qui parait par moment à une mer.
Nous avons profité d'être ici pour aller visiter les îles flottantes. Il ne s'agit pas de ce délicieux dessert mais d'îles faites de sortes de roseaux et sur lesquelles vivent des communautés. Mode de construction étrange et nouveau pour moi, les habitants des îles les modèlent à leur façon et les déplacent comme ils veulent.  J'ai même pu voir un stade de foot flottant!

La destination suivante fut Arequipa. Ville construite dans une pierre blanche (le silar) prélevée du volcan tout proche, l'architecture y est magnifique et confère un joli cadre à la ville. 
Nous y serons hébergés par Andrea, une amie de Sonia qui nous fera découvrir la cuisine péruvienne dans son restaurant. 
Je garde cette ville comme un point de chute potentiel!

Bon étant donné que la forme allait pas mieux, je suis allé testé le système hospitalier péruvien afin d'avoir des pilules plus fortes. Bon en fait elle seront beaucoup trop fortes (en plus du fait de l'erreur de surdosage du médecin...) du coup ça m'a réglé la gorge mais je me qui tapé tous les effet secondaires. 
Du coup retour express a lima pour une énième consultation et d'autres cachets. 
Mais maintenant ça va mieux. 
Chez Sonia, je profite du lit, de la douche et d'une cuisine pour faire de bons plats. 
Peinture et rangement dans la maison m'occupent pas mal. Je vends des gâteaux fait maison à une voisine pendant que je cherche du travail.
L'idée étant de rester ici 2 mois avant de monter en Colombie où Sonia à un volontariat pour 2 mois. 
Le temps d'un week end, nous avons réussi à échapper à la grisaille de Lila pour aller visiter un terrain des parents de Sonia situé à environ 3 heures de Lima. 
Une petite pause sur la route à Incahuasi  pour visiter des ruines incas (toujours impressionnant et intéressant) avant d'arriver à Lunahuasi où nous avons replanté la tente après de longues semaines de dodo dans un vrai lit.
Joli petit village, nous avons passé la majorité du week end à ramasser des nisperos, fruit local et trouvable quasiment seulement ici, on en a fait une overdose à base de tartes, jus, salade, confiture... Un délice!

De retour à lima et après trois semaines de nettoyage, peinture, plomberie et j'en passe pour remettre la maison en ordre, j'ai entamé les recherches de travail. Principalement dans des hostels étant donné le temps court que je compte rester ici. 
J'ai fini ma trouver mais pas dans un hostel. Nan, je me suis fait embauché dans une brasserie artisanale pour livrer des bières dans Lima. Je passe donc mes journées à conduire une vieille (pour ne pas dire antique) coccinelle rouge remplie de bouteilles. Longues journées de conduite pour le moins stressante du fait du trafic et le mode de conduite des péruviens mais ça permet de faire les courses pour manger et boire de la bonne bière!
En parallèle je découvre avec joie la gastronomie péruvienne très riche après la platitude de la cuisine bolivienne (mais bonne pour autant). 
Jalea (poissons frit), camote (genre de patate douce), huacaina (sauce typique à base de je sais pas quoi) et sans publier le Ceviche, plat national élevé au rang de religion! Plat très simple composé de poisson cru "cuit" dans du jus de citron, piment et oignons. Un délice!

Je vous laisse, je retourne à table...
Prochain article je ne sais pas quand (sûrement en décembre en Colombie...)

Les photos du Pérou sont par ici!

mercredi 23 septembre 2015

Bolivie... c'est fini....

Après avoir laissé mon père et ma petite sœur à l'aéroports, je suis naturellement revenu à Samaipata avec l'idée de me reposer quelques jours avant de reprendre la route.


Étant de nature plutôt généreuse, je ne suis pas rentré seul mais accompagné d'un sale virus à partager. Il semblerait que notre dernière bouffe avec mon père et ma petite sœur nous ai laissé un souvenir... Gastrique. 
Près de 3 semaines auront été nécessaires à eux pour récupérer contre 3 jours pour moi. 
Ces trois jours furent horribles. Maux de ventre, mal de crâne comme jamais, pas de jus, étourdissements.... Bref, une fois remis j'ai passé le relais dans le camping et ainsi pendant près de 3 semaines, chacun tombait malade à son tour...

Ne pensant rester que quelques jours, c'est au total près de 3 semaines que je suis resté.

Qu'est ce que j'y ai fait???
Rien! Car Samaipata pousse à ne rien faire. Se reposer, faire des bouffes communes le soir et passer la journée à prendre le soleil en partageant un mate. 
Encore une fois une superbe ambiance avec des gens en or qui arrivaient chaque jour et qui restait toujours plus longtemps que prévu.

Bon, sur la fin, j'ai quand même réussi avec un argentin et deux péruvienne à me motiver à bouger. Course en montagne, visite du refuge de Samaipata, les cascades pour se baigner, le camping en haut de la montagne dominant Samaipata... Ça faisait bizarre de faire quelque chose de mes journées mais c'était quand même très agréable!

J'ai aussi été participer à un atelier d'anarquitectura arbolera (comprenez un mix entre anarchie et architecture dans les arbres). 
J'avais déjà fait un atelier de ce genre en juillet et cette fois c'est dans un autre lieux et pour deux jours que nous nous sommes retrouvé une dizaine en vue d'apprendre et construire une plateforme suspendue. 
Deux jours de travail pour aboutir à une plateforme pour deux personnes suspendue à 8m du sol mais dominant un vide de 50m environ. 
Moment d'échange très intéressant!
bon, le hic c'est que j'ai foiré dans la copie des photos donc en attendant que je puisse les récupérer, eh ben il va falloir faire marcher votre imagination...

edit. photos en ligne ici

Et puis, un matin, en me levant, alors que j'étais sur la terrasse dans ma chaise favorite avec le chat sur les genoux et un mate dans la main, j'ai senti un souffle, une brise, fraîche et discrète. Le vent du changement. 
Après près de 7 semaines dans ce lieu, j'ai compris qu'il était temps de partir. 
Je me suis donc mis aux fourneaux une dernière fois. Un bon repas, du vin, des amis tout autours de la table... La soirée de despedida (d'adieu) ne pouvait mieux se passer. 
La tête dans le pâté, un peu mal aux cheveux, j'ai démonté ma tente le matin et au fait les adieux non sans une pointe d'émotion. 
Bon, je ne partais pas seul donc cela m'a aidé à ne pas replanter la tente!
C'est donc en compagnie de Sonia, une des deux péruvienne arrivées plus tôt que je me suis mis en route vers Cochabamba. 
11h de bus sur une route chaotique et avec des puces nous ont achevé. Arrivés de bonne heure nous avons donc cherché un hôtel économique pour pouvoir prendre une douche et dormir dans un lit après 3 semaines par terre sous la tente. Je vous explique pas le bonheur!!!!
Après de bonnes heures de sommeil nous sommes allé arpenter les rues de Cochabamba qui m'a foi est une ville sympathique. Un petit téléphérique nous à permis de prendre un peu de hauteur afin d'arriver aux pieds du Christ. Vous savez ce mec barbu qui à lancé une mode il y a quelques années?? Eh ben il a une statue là bas. Et c'est pas une petite. Nan c'est la deuxième y plus grande du monde. La première de trouvant en .....? Perdu!!! Celle de Rio est la troisième plus grande du monde (celle de Cochabamaba la bat de quelques centimètres seulement). Non la plus grande du monde se trouvant en Pologne! Ça vous en bouche un coin hein?!
Bref, du coup on a pu bien se rendre compte de l'étendue de la ville.  Malheureusement je n'ai pas traîné car étant parti de Samaipata avec un petit mal de gorge, je sentais que d'ici quelques jours j'allais sérieusement en chier. Du coup retour au lit!
Le jour suivant c'est vers la Paz que nous sommes allé en bus de nuit. Mais cette fois sans les puces!
Troisième fois à La Paz, je commence à avoir mes marques. La montée en téléphérique pour se rendre compte de l'étendue de la ville fait toujours son petit effet. Cela nous a aussi permis de monter à El Alto (partie haute de La Paz) pour aller flâner dans le marché toujours aussi impressionnant de par sa taille et la variété de choses trouvables.
Nous profiterons aussi du fait d'être en haut pour aller voir un style architectural très particulier de la zone (ha oui car Sonia est architecte du coup ça permet de voir la ville sous un autre angle). 
Pour vous résumer, ce sont des bâtiment pleins de couleurs et bien kitch. Le tout dessiné par un gars pas du tout architecte. Mais ça met de la couleur parmi les habitations en briques!
Le passage à La Paz aura aussi été un poil moins fin du fait d'un mal de gorge plus fort que les précédents qui m'a obligé à consulter en urgence afin de bénéficier d'une injection pour me calmer.
Porte de sortie de la Bolivie, Copacabana fut notre dernière destination. Enfin l'île du soleil plus exactement.
Encore une fois, une jolie marche sur la partie nord, un coucher de soleil wahouu et une nuit dans la tente et sous un ciel étoilé de puta madre!
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et mon visa se terminant, il était l'heure de partir. 
Ces 88 jours en Bolivie furent géniaux. Du fait d'avoir pu partage mon voyage avec Christian puis mon père et ma sœur mais aussi pour les gens que j'y ai rencontré. Boliviens ou non, ce fut à chaque fois une expérience géniale!

Désolé pour le retard de publication de l'article. j'ai vraiment été malade ces 2 dernières semaines (et je ne suis toujours pas remis... maintenant je me tape les effets secondaires des kilos de pilules que j'ai mangé...) Promis je vous fait celui de l'entrée du Pérou vite...

en attendant, les photos!

lundi 14 septembre 2015

sac a dos apres deux ans

Nombreux sont les voyageurs qui donnent le contenu de leur sac à dos avant leur voyage sur leur blog, mais peu révèlent qu'ils ont à la fin de leur périple. Or, à moins d'être un voyageur hyper expérimenté, le contenu du sac évolue. Certaines choses sont abandonnées au profit d'autres car pas ou plus adaptées.

Il est donc venu le temps de vous dévoiler le contenu de mon sac après 2 ans sur la route !




Vêtements:

Quelques évolutions du fait de mon passage en Patagonie. En effet, bien que c'était l'été lorsque j'y étais, il a fait pas mal froid! J'ai de plus croisé beaucoup de monde avec des doudounes qui m'ont séduites (les doudounes pas les gens!)

- une doudoune lafuma Warm´n light

- Une veste avec une membrane pour la pluie et le vent

- 1 polaire fine très moulante pour tenir en peu plus chaud. 

- 2 Tee-shirt  de sport "respirants". 

- Une chemise à manches longues. 

- Un short de bain que je porte comme un short normal lorsqu'il fait chaud. 

- Un pantalon de randonnée 

- 3 paires de chaussettes de type randonnée. 

- 3 calçons.

- 1  calçon long type course pied á mettre sous un pantalon par temps froid. Je m'en sert aussi comme pyjama lorsqu'il fait frais... 


Couchage:

- Un sac de couchage. Il s'agit du Modèle Cat´s Meow  de The North Face. 
Je l'ai acheté il y a quelques mois au Chili pour remplacer l'autre pas assez chaud. Bon par contre il est plus volumineux et un poil plus lourd (1kg200)mais je dors au chaud!

- Un sac à viande en soie. Pris en partie pour protéger mon duvet, il s'est souvent retrouvé en bas au bout d'une heure donc effet de protection limité mais vu le poids et l'encombrement que ça prend, ça ne coûte rien de le prendre! De plus, j'ai souvent dormi avec juste ça lorsqu'il faisait chaud. 
Remarque: les moustiques piquent à travers!!! 

- Un matelas en mousse. Placé en bas du sac il a servi à le protéger mais s'est vite révélé encombrant car plus large que le sac. Je l'ai néanmoins gardé et raboté sur les côtés. Je pourrais clairement m'en passer et dormir à meme le sol mais ça isole bien du froid quand même!

- Une tente (Férino Némésis 2). Elle a montrée sa faiblesse contre le vent de Patagonie. ca forme implique un bon positionement face au vent. pour peu que le vent tourne dans la nuit et vous devez la remettre en face. Mais sinon top, trés spacieuse pour une deux places et peu encombrante!

Portage:

- Un sac à dos 60L Quechua. Il s'agit du modèle Forclaz. Toujours content de Leon (oui il a un prénom!), tissu bien robuste. J'aimerais réussir a passer au volume en dessous mais maintenant que j'ai des sentiments... 

- Un petit sac de 15L qui reste plié au fond du sac et qui me sert pour des sorties courtes en ville ou en montagne. 

- Une besace en chanvre robuste et qui permet d'avoir accés directement a certains trucs comme l'appareil photo, carnet, une petite bouteille d'eau...

- Une banane plate portée sous le pantalon avec dedans mon passeport, ma carte de crédit et mon carnet de vaccinations. 


Chaussures:

J'avais changé mes adidas au Chili pour les même mais de la nouvelle collection car j'avais été pleinement satisfait de ma premiére paire. Ce changement a été une vaste blague! chaussures HS en moins de 5 mois!
Du coup je change pour une chaussure de randonée basse de chez la sportiva. En espérant qu'elle durera plus longtemps!

- Une paire de tongs du Brésil. 


Électronique:

- Un Appareil photo numérique compact. Je suis monté en gamme dans ce domaine (petit plaisir aprés des mois de travail au Chili) et ai opté pour un Sony DSC HX50. En espérant qu'il répondra á mes attentes!

- Un IPod Touch. Autonomie un poil faible mais tip top pour mon utilisation!

- Une carte memoire me permettant de sauvegarder mes photos. 


Pharmacie:

Voilà quelque chose que j'essaye de réduire. J'aimerais arrêter de prendre des  médocs pour un simple mal de crâne...

- Malarone, traitement paludisme d'urgence
- Amoxicilline
- Ibuprofen
- Paracetamol
- Smecta
- Micropur
- Anti-staminique
- Thermomètre en bande
- Pansements
- Steri-strip
- Compresses
- Scotch
- Bande
- Petit flacon d'alcool
- Baume du tigre rouge.


Divers:

- Un carnet de voyage  

- Un petit carnet regroupant des adresses, recettes, bons plans glanés le long de la route. 

- Une paire de lunettes de soleil. 

- Un Adaptateur de prises universel.

- Un harmonica et deux flûtes traditionnelles d'Amérique du sud

- Un opinel

- Une petit boussolle (très pratique pour s'orienter dans une grande ville!). 

- 3 mètres de tres fine cordelette  (suspente de parapente) pour attacher, reparer, suspendre ...

- Une serviette de bain petite (20 * 30 cm). 

- Un cadenas à code qui me sert à maintenir mes fermetures de sac fermées plus qu'à dissuader le vol et un cadenas à câble pour attacher le sac à quelque chose lorsque je dors dans un endroit louche ou que je vais faire des courses par exemple . 

- Une trousse de toilette se limitant à une brosse à dents, un tube de dentifrice, un déodorant, un coton tige métallique (à usage multiple!) et un pain de savon classique. 

- Un rouleau de PQ. 

- Une lampe frontale

- 2 pinces à linges, ça sert toujours!

- Du fil et une aiguille pour réparer les vêtements troués. 

- un peu de lecture (2 livres maxi)

- un bonnet en alpaga (merci mamie) 


Avec tout cela, j'arrive à un sac d'environ 11 kg. Ceci en ayant sur moi un pantalon teeshirt, une polaire, ma veste et mes chaussures. Pour infos, j'étais parti le 15 juillet 2013 avec un sac d'environ 14 kg (hors eau et nourriture). 11 mois, plus tard en Uruguay j'avais près de 16 kg (mais le retour en France approchant, j'avais commencer à le remplir de babioles ...)

Il ne me reste maintenant, plus qu'à aller éprouver ce nouveau choix de matériel et vous en faire mon retour l'année prochaine ...






mercredi 26 août 2015

Du Nord au Sud

Arrivés à Copacabana sous le soleil, nous avons profité du calme du lieu pour nous promener.

Considéré comme un des lieux de pèlerinage le plus important de Bolivie, l'église procède tous les jours à des bénéficions de voitures (la majorité sont des péruviens).

Le chemin de croix qui monte beaucoup et permet une très belle vue sur le lac Titicaca offre aussi son lot d'étrangeté car de nombreux boliviens et péruviens y montent en vue d'aller toucher la vierge et faire des cérémonies devant leur apporter chance, argent, maisons...


Après un ravitaillement fait en ville, nous avons embarqué dans un petit bateau surchargé pour 2h30 dans des odeurs de gasoil pour arriver à Challabamba au Nord de l'isla del Sol.
Pour la petite histoire, juste avant d'embarquer, j'ai rencontré un couple qui était sur la bateau avec moi dans les canaux de Patagonie 3 mois plus tôt!

Une petite heure de marche nous a emmenés à la pointe nord de l'île où nous avons pu admirer, malgré un vent à dé-lainer un lama, un coucher de soleil de pure beauté avec en fond, la cordillère royale qui rosissait.
Malheureusement, le fort vent nous à empêchés d'aller expérimenter le camping sur une petite plage que j'avais repéré lorsque j'etais passé avec Christian, du coup nous sommes retourné au même endroit.

Le petit déjeuner au soleil levant seuls, sur une plage juste après avoir émergé de la tente... Comment dire... Magique?

Encore un peu de marche sur le sentier des crêtes et nous sommes retournés sur le "continent" à Copacabana.
Nous avons profité de la machine à laver de l'hôtel pour tout laver. Et quand je dis tout, c'est tout! Je suis allé me coucher avec le strict minimum dans l'idée de tout récupérer sec et propre à mon réveil. 
Bon ça c'était en théorie car il se trouve que dans la nuit la température a baissé de un peu plus de 20C, il s'est mis a grêler, l'electricité à été coupée dans toute la ville et nous nous somme réveillés sous une belle chute de neige avec déjà quelques bon centimètres dans les rues. 
Je vais pas vous faire un dessin mais un sèche linge sans électricité ça sert un peu à rien et si il neige, ça ne sert à rien d'espérer faire sécher ses vêtement dehors. 
Du coup c'est dans un manifique collant, en short de bain et en teeshirt sous mon Kway que j'ai affronté la marche jusqu'au bus (je vous explique pas le regard des gens!!) et le trajet jusquà la Paz. Les vêtement trempés dans la sac, en vue de les faire sécher un fois arrivés.
Cela faisait 8 ans que la neige n'était pas tombée à Copacabana. 
Autant vous dire que déjà le bolivien n'est pas connu pour un être un excellent pilote sur neige mais alors si il ne peut pas s'entraîner dans des conditions d'enneigement descentes, eh bien dès qu'il y a 2cm sur la route c'est l'horreur. De plus l'état des véhicules et pneumatiques ne mettent pas trop en confiance. 
Bref, on a serré les fesses et ça à fait, nous sommes arrivés à La Paz, nous avons trouvé un sèche linge et avons pu nous reposer comme il fallait!


La Paz possède quelque chose de fascinant, un charme qui contre balance cette sensation de chaos des grandes villes (La Paz est vraiment énorme!)
Nous avons donc bien apprécié nous promener dans ses rues pentues, manger au marché et se faire péter le bide dans ses bars à jus où pour à peine 1€ vous avez droit à un litre de jus de fruits frais (vous mixez tous les fruits que vous voulez)
Étant donné que nous y étions un jeudi, nous avons pris le téléphérique pour aller à El Alto (partie haute de la ville, environ 1000m plus haut que le bas) où se trouve un des plus grands marché du monde. 
De taille modeste ce jour-ci en raison de la neige qui tombait, il n'en restait pas moins impressionnant de par la quantité de choses qu'il était possible d'acheter. 
Du clignotant avant droit de Renault clio de 1996 (modèle couleur jaune)  au bouchon d'éviter de diamètre 35mm, tout est trouvable à condition de bien chercher. 

Étant donné que nous sommes joueurs, nous avons pris un bus de nuit de La Paz pour atteindre Sucre 13h plus tard.
Bus pas trop mal niveau confort, ce n'est pas la meilleure nuit que nous ayons passer mais nous sommes bien arrivés de bon matin à Sucre.
Petit déjeuner sur le marché pour bien commencer la journée, nous avons ensuite profité du soleil pour flâner dans les rues et tenter, le second jour, une petite rando le long de cascades ultra polluées par les déchets de bouteilles laissées par les locaux qui y viennent pique niquer.
Le dimanche, nous avons pris un bus local pour rejoindre le village de Tarabuco à 60km de là. Tarabuco est un l'image fameux pour son marché qui rassemble de nombreuses personnes qui descendent de leur montagne pour y venir vendre leur production. Très peu d'alimentaire, ce marché est surtout le lieux de vente de tapi et tissages fins, demandant parfois plusieurs mois de travail et atteignant des prix souvent exorbitants. 
L'ambiance sur le marché est très bonne et le lieu est relativement préservé du tourisme de masse. Les nombreux villageois s'y baladent en costume traditionnel (un poncho et un casque en cuir de vache) ce qui donne un charme en plus. 
J'aurais bien aimé pouvoir vous montrer quelques photos mais j'en ai pas. Bien qu'il n'y avait pas beaucoup de touristes, je dois dire que ceux qui sont arrivés n'étaient pas les plus intelligents. 
Appareil photo autours du cou, ça mitraille les gens sans rien demander. Certains villageois, à raison, s'énervent, mai le sentiment du blanc en territoire colonisé est plus fort et ça continu. Bref, une grosse sensation de gêne devant cette attitude malsaine. 
Du coup vous pouvez aller voir des photos en tapant Tarabuco sur Google. 

Étant donné que nous aimons jouer, nous avons réitéré l'expérience du bus de nuit afint d'aller à Samaipata. 
Bon, cette fois la game de bus était bien moins bonne et l'arrivée à 4 du matin à Samaipata  nous à contraint à finir notre nuit sur un banc de la place centrale avant de rejoindre le camping aux aurores.
Mis à part l'unique Walter, toutes les autres personnes m'étaient inconnues. Ce lieu doit attirer seulement des gens avec des bonnes ondes car encore une fois nous avons constitué un bon groupe.  Cuisine commune, de nombreux matés partagés sur la terrasse et de très belles et intéressantes discussions sur les expériences de voyage de chacuns.
Heureusement que papa et Camille avaient leur vol de retour car sinon j'y restait!
Après donc presque 4 jours de détente bien agréables, nous sommes retournés à Santa Cruz pour une dernière nuit avant de se diriger vers l'aéroport. 

Ces trois semaines à trois furent géniales. Un grand shoot d'énergie en vue du voyage qui reste. Pouvoir partager ma façon de voyager avec des membres de ma famille fût une grande chance et un plaisir. Un grand merci à Maman sans qui cela n'aurait pas pu se faire!
À l'heure actuelle papa et Camille sont donc de retour en France et moi... De retour à Samaipata. 
Encore quelques jours de repos ici avant de sûrement refaire un sacrè périple au Bresil... mais je vous en dirait plus plus tard!
En attendant, les photos sont en ligne!