mercredi 26 août 2015

Du Nord au Sud

Arrivés à Copacabana sous le soleil, nous avons profité du calme du lieu pour nous promener.

Considéré comme un des lieux de pèlerinage le plus important de Bolivie, l'église procède tous les jours à des bénéficions de voitures (la majorité sont des péruviens).

Le chemin de croix qui monte beaucoup et permet une très belle vue sur le lac Titicaca offre aussi son lot d'étrangeté car de nombreux boliviens et péruviens y montent en vue d'aller toucher la vierge et faire des cérémonies devant leur apporter chance, argent, maisons...


Après un ravitaillement fait en ville, nous avons embarqué dans un petit bateau surchargé pour 2h30 dans des odeurs de gasoil pour arriver à Challabamba au Nord de l'isla del Sol.
Pour la petite histoire, juste avant d'embarquer, j'ai rencontré un couple qui était sur la bateau avec moi dans les canaux de Patagonie 3 mois plus tôt!

Une petite heure de marche nous a emmenés à la pointe nord de l'île où nous avons pu admirer, malgré un vent à dé-lainer un lama, un coucher de soleil de pure beauté avec en fond, la cordillère royale qui rosissait.
Malheureusement, le fort vent nous à empêchés d'aller expérimenter le camping sur une petite plage que j'avais repéré lorsque j'etais passé avec Christian, du coup nous sommes retourné au même endroit.

Le petit déjeuner au soleil levant seuls, sur une plage juste après avoir émergé de la tente... Comment dire... Magique?

Encore un peu de marche sur le sentier des crêtes et nous sommes retournés sur le "continent" à Copacabana.
Nous avons profité de la machine à laver de l'hôtel pour tout laver. Et quand je dis tout, c'est tout! Je suis allé me coucher avec le strict minimum dans l'idée de tout récupérer sec et propre à mon réveil. 
Bon ça c'était en théorie car il se trouve que dans la nuit la température a baissé de un peu plus de 20C, il s'est mis a grêler, l'electricité à été coupée dans toute la ville et nous nous somme réveillés sous une belle chute de neige avec déjà quelques bon centimètres dans les rues. 
Je vais pas vous faire un dessin mais un sèche linge sans électricité ça sert un peu à rien et si il neige, ça ne sert à rien d'espérer faire sécher ses vêtement dehors. 
Du coup c'est dans un manifique collant, en short de bain et en teeshirt sous mon Kway que j'ai affronté la marche jusqu'au bus (je vous explique pas le regard des gens!!) et le trajet jusquà la Paz. Les vêtement trempés dans la sac, en vue de les faire sécher un fois arrivés.
Cela faisait 8 ans que la neige n'était pas tombée à Copacabana. 
Autant vous dire que déjà le bolivien n'est pas connu pour un être un excellent pilote sur neige mais alors si il ne peut pas s'entraîner dans des conditions d'enneigement descentes, eh bien dès qu'il y a 2cm sur la route c'est l'horreur. De plus l'état des véhicules et pneumatiques ne mettent pas trop en confiance. 
Bref, on a serré les fesses et ça à fait, nous sommes arrivés à La Paz, nous avons trouvé un sèche linge et avons pu nous reposer comme il fallait!


La Paz possède quelque chose de fascinant, un charme qui contre balance cette sensation de chaos des grandes villes (La Paz est vraiment énorme!)
Nous avons donc bien apprécié nous promener dans ses rues pentues, manger au marché et se faire péter le bide dans ses bars à jus où pour à peine 1€ vous avez droit à un litre de jus de fruits frais (vous mixez tous les fruits que vous voulez)
Étant donné que nous y étions un jeudi, nous avons pris le téléphérique pour aller à El Alto (partie haute de la ville, environ 1000m plus haut que le bas) où se trouve un des plus grands marché du monde. 
De taille modeste ce jour-ci en raison de la neige qui tombait, il n'en restait pas moins impressionnant de par la quantité de choses qu'il était possible d'acheter. 
Du clignotant avant droit de Renault clio de 1996 (modèle couleur jaune)  au bouchon d'éviter de diamètre 35mm, tout est trouvable à condition de bien chercher. 

Étant donné que nous sommes joueurs, nous avons pris un bus de nuit de La Paz pour atteindre Sucre 13h plus tard.
Bus pas trop mal niveau confort, ce n'est pas la meilleure nuit que nous ayons passer mais nous sommes bien arrivés de bon matin à Sucre.
Petit déjeuner sur le marché pour bien commencer la journée, nous avons ensuite profité du soleil pour flâner dans les rues et tenter, le second jour, une petite rando le long de cascades ultra polluées par les déchets de bouteilles laissées par les locaux qui y viennent pique niquer.
Le dimanche, nous avons pris un bus local pour rejoindre le village de Tarabuco à 60km de là. Tarabuco est un l'image fameux pour son marché qui rassemble de nombreuses personnes qui descendent de leur montagne pour y venir vendre leur production. Très peu d'alimentaire, ce marché est surtout le lieux de vente de tapi et tissages fins, demandant parfois plusieurs mois de travail et atteignant des prix souvent exorbitants. 
L'ambiance sur le marché est très bonne et le lieu est relativement préservé du tourisme de masse. Les nombreux villageois s'y baladent en costume traditionnel (un poncho et un casque en cuir de vache) ce qui donne un charme en plus. 
J'aurais bien aimé pouvoir vous montrer quelques photos mais j'en ai pas. Bien qu'il n'y avait pas beaucoup de touristes, je dois dire que ceux qui sont arrivés n'étaient pas les plus intelligents. 
Appareil photo autours du cou, ça mitraille les gens sans rien demander. Certains villageois, à raison, s'énervent, mai le sentiment du blanc en territoire colonisé est plus fort et ça continu. Bref, une grosse sensation de gêne devant cette attitude malsaine. 
Du coup vous pouvez aller voir des photos en tapant Tarabuco sur Google. 

Étant donné que nous aimons jouer, nous avons réitéré l'expérience du bus de nuit afint d'aller à Samaipata. 
Bon, cette fois la game de bus était bien moins bonne et l'arrivée à 4 du matin à Samaipata  nous à contraint à finir notre nuit sur un banc de la place centrale avant de rejoindre le camping aux aurores.
Mis à part l'unique Walter, toutes les autres personnes m'étaient inconnues. Ce lieu doit attirer seulement des gens avec des bonnes ondes car encore une fois nous avons constitué un bon groupe.  Cuisine commune, de nombreux matés partagés sur la terrasse et de très belles et intéressantes discussions sur les expériences de voyage de chacuns.
Heureusement que papa et Camille avaient leur vol de retour car sinon j'y restait!
Après donc presque 4 jours de détente bien agréables, nous sommes retournés à Santa Cruz pour une dernière nuit avant de se diriger vers l'aéroport. 

Ces trois semaines à trois furent géniales. Un grand shoot d'énergie en vue du voyage qui reste. Pouvoir partager ma façon de voyager avec des membres de ma famille fût une grande chance et un plaisir. Un grand merci à Maman sans qui cela n'aurait pas pu se faire!
À l'heure actuelle papa et Camille sont donc de retour en France et moi... De retour à Samaipata. 
Encore quelques jours de repos ici avant de sûrement refaire un sacrè périple au Bresil... mais je vous en dirait plus plus tard!
En attendant, les photos sont en ligne!

lundi 10 août 2015

Changement d'équipe!

Nouveau mois, nouvelle équipe!
J'ai en effet accueilli mon papa et ma petite sœur à Santa Cruz après avoir passé quatre semaines avec Christian, un ami qui était venu de France.

Du coup après une journée en commun sur Santa Cruz, je l'ai raccompagné à l'aéroport pour sons retour en France et suis monté dans un bus avec mon père et ma sœur pour un autre tour dans la pays. Normalement il devrait être un peu moins chargé mais j'espère tout aussi exceptionnel!

Comme je vous l'avais dit, Santa Cruz n'étant pas la ville la plus olé-olé, nous sommes parti direction Villa Tunari, petit village sur la route de Cochabamaba. Pourquoi Villa Tunari? Et bien parce que des amis rencontré à Samaipata un mois plus tôt m'avais mis un mail une fois qu'on s'était séparé en me disant que c'était un endroit sympa pour y "passer des jours paisible".


Le trajet en bus m'a ramené plus d'un an en arrière lorsque je traversais le Brésil. Une route circulant au milieu d'une végétation luxuriante et ou des maisons/cabanes laissaient voir de la vie humaine. 
5h de bus plus tard nous sommes donc arrivés dans cette petite ville située a la confluence de trois rivières majeures (me demandez pas les noms, j'ai pas la carte sous la main!). 
J'y retrouverais Fred, un français rencontré un mois plus tôt à Samaipata. 
Nous y resterons 2 nuits, logé dans un petit hôtel simple mais sympa, à manger dans des restos locaux afin de goûter à la cuisine locale (par chance ici il y a du poisson, Sabalo, ce qui permet d'éviter le classique poulet/frite) et aller de rafraîchir dans une rivière. Il ne fait pas très chaud (25C Max à vue de nez) mais les 98% d'humidité (bienvenue dans le climat amazonien) rendent tout effort totalement moite.


La destination suivante fut Quime mais la journée de bus (3 changements de bus pour y arriver) étant plus longue que prévue, nous avons fait étape juste pour la nuit à Konani. Et ça va que c'était juste pour la nuit car la ville n'a rien d'attirabt et le seul logement que nous ayons trouvé était de simple lits avec un matelas rembouré en dalles de granit et avec les toilettes chez une dame de l'autre côté de la rue. À la roots quoi!

Le lendemain après 1:30 de route de montagne du genre de celle de chez nous et avec un chauffeur de mini-bus se prenant pour le Sébastien Loeb national (mais avec une Toyota 9 places!) nous avons fini par arriver à Quime non sans en avoir pris plein les mirettes le long d'une route montant à plus de 4500m avant de redescendre de près de 2000m. 
J'ai compris pourquoi cette ville s'appelait la vallée cachée. Nous y sommes resté 2 nuits au rancho Colibri (excellent adresse!) à profiter du jardin, de la vue, du soleil et du bonheur d'avoir du temps pour rien faire!
Bartholomeo, le gardien du lieu fût une belle rencontre et une bonne source d'infos sur les randos à faire dans le coin. Et autant vous dire qu'il y en a des choses à explorer dans le coin, des lacs à découvrir et des sources chaudes à tester. C'est sur je reviendrais!
Pour la petite histoire, j'ai retrouvé dans ce village caché un couple de genevois rencontré un mois plus tôt à Samaipata. Mais le plus incroyable c'est que le gars était super pote avec la fille d'une collègue de papa.

Bref. Le monde est pas grand!

Avec papa et Camille nous avons surtout profité du luxe d´avoir du temps. Pouvoir se prendre un petit dej de fruits frais pendant 2h en prenant le soleil sur la terrasse. Pas besoin de se presser pour aller tout voir autours.

Un gros petit dej, une descente au village pour voir le défilé du jour national, une rando tranquille l'aprem, un Té (où une bière au choix) sur la terrasse au retour avant de lire et d'aller de coucher. 
Bref, une vie simple, saine (pour les fruits et la bière!) et heureuse.

Etant donné que nous y étions le 6 aout, nous avons eu la chance de voir le défilé du jour national. Tout un programe!

Après un enchaînement de 3 bus différents, nous avons réussi à prendre le transport pour le parc Sajama. Un arrêt en chemin dans un village pour déposer des gens nous a permis d'assister à une prolongation du jour national. Fanfares, danses et défilés en costumes, le tout arrosé de bière. Joli spectacle.


José-Luis, un danseur un peu bourré réussira a m'entraîner dans le cortège, mettre sa veste, prendre sa crécelle, boire dans sa biere et apprendre a danser la "morena". 
Moment d'échange sympa que j'aurais bien prolongé s'il n'avait pas fallut reprendre la route pour arriver au village de Sajama.

2ème passage à Sajama (j'y étais passé avec Christian et Lucile et on y avait retrouvé Olivier et Caroline) je connais les endroits maintenant. Nous y avons donc passé une journée et demie à essayer d'approcher les alpagas (j'ai pu en toucher! La technique consiste a d'approcher par derrière. Étant donné qu'ils ont des gros culs et une sacré épaisseur de laine, ils ne voient pas derrière! Il reste plus qu'à l'attraper par la laine.)

Le jour suivant fut placé sous le signe de la détente avec une petite marche vers les geysers avant de se baigner dans la rivière qui passe en dessous et qui doit pas être loin des 40C!

Que la vie est belle!

La sortie du parc de Sajama fut matinale, a 4h du matin avec l'unique bus pour rejoindre la ville de Patacamaya. Étant donné qu'il n y a qu'un bus (de 14 places) pour en sortir, le trajet est souvent peu confortable du fait du monde.

Lors de mon premier passage nous étions 17 mais cette fois nous avons explosé le record! 22!!!!!! Autant vous dire que personne ne pouvait bouger!

Deux autres bus et un cour passage par la Paz pour arriver en milieu d'après midi à Copacabana en bordure du lac Titicaca où nous nou apprêtons à aller marcher sur l'île du soleil. 

De nouvelles photos sont donc à aller voir par ici. 

samedi 1 août 2015

Du Sud (Lipez) au Nord

Après avoir donc fait connaissance avec Lucile, Olivier et Caroline, nous sommes partis le 15 juillet à 7h du matin (jour des deux ans sur la route!) pour 6 jours dans le sud Lipez.
Pas friand des tours touristiques, je suis pas du genre a courir après. Mais bon, cela faisait partie des spots que Christian voulait voir et je dois dire que sur le papier ça avait pas l'air vilain donc j'ai dis oui!

La première journée fut plutôt éprouvante car longue et en 4x4 mais les paysages furent jolis. 
Quelques lacs colorés, un village fantôme  et de nombreuses vigognes ont accompagnés cette journée. Vers la fin, nous avons pu apercevoir le volcan Uturunku. Objectif du lendemain. 
Les nuits sont fraîches (0'C dans la chambre) mais nous nous sommes couchés après un bon repas chaud cuisiné par notre cuisinière Veronica.


Quetana Chico (le village où on a dormi) nous a offert un ciel comme jamais j'en avais vu. Autant au milieu de l'Atlantique sur le voilier déjà ça envoyait du bois, que à San Pedro d'Atacama (réputé pour avoir un des ciels le plus pur au monde) c'était déjà bien, mais alors la, ça faisait pas rire les patates à la cave! Des centaines de milliers d'étoiles, une voie lactée qu'on avait l'impression de pouvoir toucher et des étoiles filantes en pagaille.... Il aurait juste fallut 35C en plus pour pouvoir savourer le spectacle.


Le lendemain, nous avons tous atteint le sommet de l'Uturunku. Nous sommes   donc officiellement monté à 6008m d'altitude! Tout de suite ça fait plus que le Mole!
Bonnes jambes et bon souffle (j'arrivais encore a taper la causette), l'ascension fut relativement facile. Il faut dire que le chemin commençait haut et qu'au final, nous avons fait que 400m de dénivelé. Mais bon quand même, 6008m quoi!



La suite du périple fut pleine de Hô et de Haa tellement c'était beau! Des lacs (dont j'ai pas toujours retenu les noms) à la pelle et de toutes les couleurs. Il y avait même des lacs gelés où on pouvait marcher dessus!

La nuit suivante fut passée au pied du deuxième objectif de ce périple: le volcan Licancabur et ses 5800m.

Le lendemain, nous avons donc mis le réveil a 2h du matin (aïe) pour 2h de 4x4 à chercher le chemin sans lune, sans GPS et avec un radiateur qui nous a lâché en route, pour finalement commencer l'ascension vers les 4h du matin. Nous avons doublé pas mal de monde (on était une 30aine à tenter l'ascension ce jour) et avons bien bourriné au début.

Après les choses se sont gâtées puisque mes pieds et ceux de Lucile ont gelés. Du coup on a fait quelques pauses frictionnage pour finalement décider que le sommet se fera sans nous. C'est donc après 4h d'ascension et à 40min du sommet que nous avons laissé Olivier, Caroline et Christian terminer pendant que nous redescendions avec Alvaro notre chauffeur. Petite émotion à laisser les autres continuer mais ce n'est pas grave, il y a de beaux sommets partout dans le monde et peu importe la destination, c'est le voyage qui compte! Et puis bon, j'avais quand même très froid aux pieds!

En attendant l'ascension avait été bien sympa et avec un sacré lever de soleil!
J'aurais quand même perdu une chaussette dans la bataille (vu que je n´avais pas de gants et qu'il faisait froid, ma troisième paire de chaussette me servait de gants. À la waneguaine quoi!)
Les 1000m de décente furent par contre très éprouvants!
On faisaient donc de nombreuses pauses ce qui nous permettait de contempler la laguna verde ("lac vert" pour ceux qui ont pris allemand LV2) dégeler.  Plein d'arsenic et autres substances sympathiques, le lac ne possède aucune vie à surtout la particularité (du fait de sa composition chimique) est de ne pas geler au dessus de -21C. Il faisait donc bien froid!


Geysers l'apres midi sur la route puis laguna colorada avec ses flamants roses et son eau rouge (maintenant vous avez compris pour le nom du lac!) pour finir par arriver à Villa Mar où nous avons passer la nuit. La première douche chaude depuis le départ fut largement appréciée!
Le lendemain matin nous sommes allés nous amuser dans les formations rocheuses ludiques d'Italia Perdida (nom donné en raison des deux italiens  qui s'y sont perdu et dont on a jamais retrouvé les corps...).

L'ultime arrêt de la journée fut sans doute un des plus beaux: la laguna negra (lac noir pour ceux qui rament au fond!)
Un magnifique petit lac perdu au fond d'un enrochement. Les lamas broutaient derrière. Y'avais un air de roi lyon. 

La dernière nuit fut passée dans un hôtel de sel en bordure du salar d'Uyuni avant de se lever à 5h du mat´. 

1h de voiture en ligne droite, au milieu du désert de sel. On avait l'impression d'errer sans fin!
Tout ça pour quoi? Et bien pour aller voir le lever de soleil en haut de l'île d'Incahuasi (ile aux cactus) en compagnie de pleins d'autres touristes et  donc de cactus!

Petit dej sur le salar, photos rigolotes où on jouait avec les perspectives et il était déjà temps de rentrer à Uyuni, faire un dernier repas tous ensembles avant de se séparer. 


Ces 6 jours avec Alvaro et Veronica furent géniaux (agence los salares à tupiza pour les intéressés!) et je recommande grandement de partir de tupiza (et avec Alvaro et Veronica) plutôt que d'Uyuni pour un tour dans le salar et sud Lipez. Comme le disait un graffiti sur une porte de toilettes à Villa Mar (oui j sais c'est pas très classe...)
Uyuni = bergerie

Caroline et Olivier sont réparti pour Sucre via 17h de bus a cause de la grève à Potosi et nous nous avons poursuivi au parc Sajama avec Lucile. Bon en fait deux jours plus tard, on y retrouvera Olivier et Caroline. 

Village super joli au pied du Sajama, plus haute montagne de Bolivie (6539m de grosse bute), nous y avons tenté d'attraper un alpaga pour faire une photo (cuisant échec, ça court vite ces trucs la!). Du coup on s'est rattrapé sur les geysers et en avons profité pour faire trempette dans une eau bien chaude.


Cependant la compétition reste ouverte avec Lucile pour faire une photo!

Petit passage pour la Paz où nous avons laissé Lucile qui y retrouvait un ami avant de poursuivre à Cochabamba en vue d'aller sur l'île du soleil, située sur le lac Titicaca, plus haut lac navigable au monde (minute géographie: Check!)
Pour vous la péter lors d'un repas entre "amis" un mercredi soir, Titi veut dire puma et Caca rocher en langage Aymara. Vous aurez donc compris qu'il y avait des pumas qui se déplaçaient sur les rochers. 

Ces deux jours de marche sur l'île furent fort sympathiques et agrémentés d'une belle nuit en tente sur la plage. Que demander de plus?

Quelques ruines et une table de sacrifice sur le chemin, la partie nord de l'île était bien plus calme et moins fréquentée. 

Re-passage à la Paz, nous avons visité le site de Tiwanaku situé à 75km. 
Considéré comme l'un des plus important site pré-incas d'Amérique, il est vrai que ça en envoyait. Le seul hic fut le guide ultra pressé qui nous a pas beaucoup laissé profité... (En même temps c'est une des raisons pour lesquelles les tours je suis pas fan...)


Et voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et nous revoilà à Santa Cruz pour le retour en gaule de Christian. 
Il cède sa place à mon père et ma petite sœur qui viennent pour 3 semaines. 
C'est donc réparti pour un tour!

En attendant, vous avez une pétée de photos à aller voir (un truc comme 800 je crois). 
Ça devrait me laisser le temps de faire le prochain article...